Le diabète est un excès de sucre dans le sang (hyperglycémie), car le pancréas ne produit pas assez d'insuline pour assimiler le sucre consommé. Il y a les aliments sucrés et les sucres cachés (pain, riz, pates, mil, manioc, pommes de terre, banane, dattes,...). Quand on additionne tous les sucres d'un repas, c'est parfois si élevé, que le pancréas n'a pas assez d'insuline pour permettre d'assimiler ce sucre. Le premier conseil est simple : manger moins de sucre en un seul repas.
On ressemble à nos parents. S'il y a des diabétiques dans la famille proche il faut particulièrement se surveiller, surtout si on a déjà de l'hypertension ou du surpoids car alors on a plus de risque de débuter un diabète sans rien sentir au début. Pourtant c'est en prenant les bonnes habitudes de vie, alimentation adaptée et exercice physique quotidien, que l'on peut empêcher le diabète de créer sournoisement des dommages. Le seul moyen est de vérifier périodiquement si sa glycémie à jeun reste inférieure à 1,26 g/l.
L'insuline est indispensable pour que le sucre du sang (glycémie) entre dans les muscles et autres organes. Quand le pancréas ne sécrète pas assez d'insuline active, les muscles ne sont plus nourris et manquent d'énergie. On est fatigué, on maigrit même en mangeant beaucoup. Le sucre qui reste en excès dans le sang nous donne soif, et quand on boit beaucoup on urine plus souvent. Fatigue, soif, urine fréquente, amaigrissement doivent faire penser au diabète et faire vérifier la glycémie.
Le corps fonctionne bien quand ses différents organes, coeur, reins, poumons, muscles, cerveau, reçoivent régulièrement la bonne quantité de sucre. On le vérifie en mesurant le taux de sucre dans le sang (glycémie) qui doit être ni trop haute (hyperglycémie) ni trop basse (hypoglycémie). Le sucre en excès dans le sang favorise les caillots et peut créer peu à peu une mauvaise circulation sanguine et une mauvaise conduction nerveuse. C'est la cause principale des complications du diabète.
Le diabète de type 1 survient en général brutalement chez l'enfant ou l'adulte jeune. Le pancréas ne fabrique plus du tout d'insuline et il faut faire des injections quotidiennes. Si c'est votre cas, vous avez un diabète type 1. Au contraire, le diabète de type 2 est moins brutal, le pancréas fabrique encore de l'insuline mais il commence à s'épuiser. C'est souvent le cas d'un adulte qui a une alimentation riche en sucre et en graisses. On découvre souvent le diabète lors d'une prise de sang de contrôle. Si c'est votre cas, même si le médecin vous prescrit de l'insuline, vous avez un diabète de type 2.
L'idéal est que le sang circule bien dans tous les vaisseaux et apporte aux organes juste ce dont ils ont besoins. La tension artérielle est un indicateur important de la bonne santé des artères, de leur élasticité. Attention au cumul des risques, sucre, cholestérol, tabac, obésité,.. Chaque paramètre est à surveiller avec soins. Le check-up annuel est important pour dépister des complications débutantes.
Très difficile, voire impossible de suivre strictement, tous les jours, pendant des années, les recommandations médicales, mais il faut apprendre à se surveiller pour réagir énergiquement si les mesures de la glycémie montrent que l'on est en zone dangereuse et que des organes vitaux comme les reins, le coeur, le yeux, les nerfs, souffrent. Vivre bien, limiter les risques, c'est possible.
Après les repas la glycémie s'élève plus ou moins haut selon la quantité et la composition du repas puis diminue pendant la digestion. Comme des glycémies très hautes sont dangereuses on doit surveiller que le corps réagit bien et que la glycémie redescend rapidement dans des zones acceptables. Si 2 h après un repas la glycémie est encore supérieure à 1,80 g/l c'est que le repas était trop riche en sucres pour votre pancréas. Si au réveil, la glycémie est encore supérieure à 1,20 g/l, c'est que la nourriture prise avant le sommeil était trop riche en sucres pour vous. Apprenez à ajuster votre nourriture aux capacités de votre corps.
La mesure de la glycémie au bout du doigt nous aide à comprendre comment notre corps réagit à la nourriture absorbée dans les heures précédent le test. Le nombre obtenu est un bon ou un mauvais résultat, mais, comme à l'école, une mauvaise note accidentelle n'est pas grave si la moyenne du trimestre est bonne. Pour le diabète, la « note du trimestre » c'est l'hémoglobine glyquée HbA1c qui se mesure en %. 7% c'est bien, 6% parfait, 8% moyen, 9% et plus mauvais.
Les aliments comme le riz, le pain, la semoule, les pates, la farine... tous ceux qu'on appelle céréales ou féculents sont très nourrissants car ils sont transformés en sucre par la digestion, et le sucre est notre source d'énergie. Quand on en mange une grande quantité au même repas, alors beaucoup de sucre arrive en une fois dans la circulation sanguine, la glycémie monte haut, on ne se sent pas bien. Les médicaments et l'insuline servent à faire baisser la glycémie. Ils ne faut pas les arrêter, surtout si le corps a besoin d'énergie pour lutter contre une infection ou une autre maladie.
Quand la glycémie s'élève un peu on ne sent rien, mais quand elle s'élève beaucoup le corps envoie des signaux pour tirer le signal d'alarme : on a très soif, la bouche toujours sèche, on urine beaucoup jour et nuit, on est très fatigué et cette fatigue ne disparaît pas en mangeant ou en buvant un jus, au contraire. Il faut agir avant l'accident. Vos organes vitaux ne reçoivent plus l'énergie nécessaire pour bien fonctionner, vous avez besoin d'urgence d'un avis médical et de médicaments adaptés à votre cas. Attention, vous avez trop de sucre, n'en prenez pas plus.
Les comprimés, et surtout l'insuline sont des traitements très actifs pour faire baisser la glycémie. Tout est question de proportion entre la nourriture qui fait monter la glycémie et l'insuline qui la fait baisser. Plus la glycémie est haute plus il faut d'insuline pour la faire baisser jusqu'à la normale. Parfois, si on a peu mangé, l'insuline fait trop baisser la glycémie, on se sent mal, on a faim (pas soif), on transpire (on n'urine pas), on a la tête qui tourne car le cerveau ne reçoit pas assez de sucre. Si on agit vite ce n'est pas grave. Attention, vous manquez de sucre, prenez rapidement un grand verre de jus et mangez un morceau de pain.
Après les repas les aliments sont digérés et passent dans le sang. Ils irriguent tout le corps en circulant dans les artères et les veines. Si le sang n'a pas la bonne fluidité parce qu'il transporte trop de sucre ou trop de graisse alors le risque augmente de créer des dépôts sur les parois et de boucher certains vaisseaux. On limite le risque en brûlant l'excès de sucre par un exercice physique.
Imaginez-vous un avion, une voiture, sans tableau de bord ? Pour piloter votre santé, et aussi votre diabète, vous devez vous aussi créer votre tableau de bord, votre "carnet de suivi du diabète" et le tenir à jour. Votre tour de taille indique la quantité de graisse qui enveloppe votre foie et votre pancréas, il est à surveiller, comme votre poids, votre tension artérielle et votre glycémie, de préférence à jeun.
La glycémie change en permanence. Elle monte quand on mange, elle baisse quand on jeûne ou quand on fait du sport. L'important c'est de limiter les excès et d'avoir une glycémie moyenne dans la normale. C'est cette valeur moyenne qui est l'hémoglobine glyquée, HbA1c. Si vous ne la connaissez pas, demandez à votre médecin de la contrôler et notez la dans votre "carnet de suivi du diabète" . Quand elle dépasse 8, danger : il faut revoir votre traitement et votre alimentation.
Monter des escaliers est un bon exercice physique qui fait travailler les muscles des jambes. Le coeur aussi est sollicité pour répondre au besoin d'énergie des muscles. La pompe cardiaque doit accélérer l'envoi de sang. Quand on est essoufflé c'est un signe que le coeur ne suit pas le rythme. Compter le nombre de marches que l'on peut monter sans s'arrêter est une manière simple de surveiller l'état de son coeur. Notez le dans votre "carnet de suivi du diabète".
Bien vivre avec son diabète c'est en priorité savoir manger ce que votre corps peut accepter. Chaque repas doit apporter la bonne quantité de sucre pour que vous ayez assez d'énergie jusqu'au repas suivant, mais pas trop pour ne pas être en hyperglycémie. Pour bien vous conseiller votre médecin a besoin de connaître vos habitudes : vos heures de repas, le type de nourriture, les jours où vous faites du sport, etc...il vous guidera pour ajuster au mieux votre alimentation à votre cas.
Vivre sainement ce n'est pas se priver de toutes les bonnes choses mais savoir ajuster les quantités en apprenant à connaître son corps. La glycémie monte plus ou moins haut après un repas. A cause du diabète elle redescend lentement. Idéalement, pendant la nuit, elle baisse jusqu'à une valeur acceptable, inférieure à 1,2 gr/l au réveil. En testant sa glycémie le matin à jeun on peut savoir si on a mangé la bonne quantité de sucre au diner de la veille. Peu à peu on prend de bonnes habitudes alimentaires
Votre pancreas a des difficultés à produire de l'insuline. Vos repas doivent être adaptés à vos capacités pour que vous ne soyez pas en hyperglycémie si le pancréas ne produit pas assez d'insuline pour assimiler le sucre consommé. Attention, il y a les aliments sucrés et les sucres cachés (pain, riz, pates, mil, manioc, pommes de terre, banane, dattes,...). Quand on additionne les sucres d'un repas, c'est parfois trop élevé pour vous. On peut apprendre à se connaître en testant sa glycémie 2 h après un repas. Si elle est inférieure à 1,80 g/l c'est bien.
On classe les aliments en différents groupes. Il y a ceux qui apportent beaucoup de sucres, vites assimilés (sucres rapides), comme les jus, le miel, les bonbons, le chocolat, le thé ou café sucré , les fruits, et ceux qui apportent beaucoup de sucres lentement assimilés ( sucres lents), céréales et féculents, riz, mil, blé, pates, farine, pain, pommes de terre, maïs,.. Ce sont ces 2 groupes dont il faut limiter la consommation pour ne pas être en hyperglycémie. Viande, poisson, légumes, lait, fromage apportent peu de sucres.
Une alimentation équilibrée comporte un peu de chaque groupe d'aliments. Avec le diabète on peut manger le même menu que le reste de la famille mais les proportions sont différentes car il faut éviter de manger beaucoup de sucres, rapides ou lents, au même repas. On peut par contre prendre plus de légumes pour ne pas avoir faim. Autre conseil, ne mangez pas trop de gras ou trop de sel, car ils augmentent le risque de complications cardio vasculaires du diabète.
Le repas déclenche la digestion. Dans le tube digestif les aliments sont transformés en sucres qui passent dans le sang. La glycémie s'élève plus ou moins haut selon le menu. Le pancréas réagit en sécrétant de l'insuline pour faire baisser la glycémie. Si au bout de 2 h la glycémie reste au dessus de 1,80 g /l c'est que vous avez demandé à votre pancréas un effort impossible. Ce repas était trop riche en sucres pour votre cas. Modifiez les quantités d'aliments riches en sucres.
Il est très important de connaître la teneur en sucres des aliments que vous aimez manger régulièrement, en particulier ceux qui n'ont pas un goût sucré et que l'on croit inoffensifs pour le diabète. Les nutritionnistes sont spécialisés pour cela et peuvent vous aider à acquérir les bases qui vous aideront à choisir l'alimentation qui vous convient. Parlez en avec l'équipe médicale qui vous suit. Si vous être traité par piqures d'insuline cette formation est indispensable pour ajuster vos doses et bien contrôler votre diabète.
Ces exemples vous montrent les grandes variations en sucre de nos aliments. Ainsi, entre 2 assiettes qui se ressemblent si une personne a mis une portion de riz, un petit poisson et une portion de légumes et l'autre personne a choisi une demi portion de riz, un gros poisson et 2 portions de légumes, l'une mange 39 morceaux de sucre et l'autre seulement 24. Bien choisir le contenu de son assiette est la base d'un bon contrôle du diabète.