ASSAD : le mot du président

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 L’Association Sénégalaise de Soutien Aux Diabétiques (A.S.S.A.D) est une Association reconnue d’utilité publique par décret N° 82.1031 du 30 décembre 1982.

Le diabète touche de plus en plus les jeunes alors qu’on observe une progression alarmante de cette maladie dans les pays en développement

Le Sénégal n’est pas épargné ; Prés de 250 millions de personnes sont atteintes de diabète dans le monde et plus de 440.000 enfants et adolescents de moins de 15 ans doivent vivres avec cette maladie et dépendent tous les jours de leur dose vitale d’insuline

Le diabète de type 2 n’est plus réservé qu’aux adultes ; La progression alarmante du surpoids chez les plus jeunes et notamment dans de nombreux pays africains dont le Sénégal a des conséquences directes sur l’augmentation du diabète de type 2 ; du coup celui-ci devient un problème de santé publique.

L’Organisation Mondiale de la Santé révèle que le nombre de diabétiques pourrait progresser dans les pays en développement de 170% en 2025 et risque de toucher 220 millions de personnes supplémentaires.

En effet la situation de ces enfants est particulièrement difficile pour ne pas dire dramatique parce que marqué par un contexte économique et une conjoncture mondiale austère avec surtout le coût élevé de la vie.

Des études économiques chez le sujet atteint de Diabète de type 1 ont montré avant la dévaluation que le coût de la maladie est estimé environ à :

  • 2500 F / jour traitement médical + régime alimentaire
  • 75.000 F / mois traitement médical + régime alimentaire
  • 912.500 F / an traitement médical + régime alimentaire + bilan médical annuel

Qui peut aujourd’hui prétendre respecter toutes ces dépenses ?

Pour le cas du diabète, même s’il n’y a pas de données nationales (enquête STEPS non encore réalisée), les statistiques du Centre de référence Marc Sankalé qui compte plus de 30 000 patients répertoriés, montrent que le nombre de nouveaux cas a été multiplié par 10 au cours des 20 dernières années. Or, l’observance des traitements antidiabétiques au long cours demeure problématique en raison de leur coût élevé.

Pour y faire face, il existe une dynamique associative très importante autour de cette maladie et une parfaite collaboration avec le secteur privé.

Ainsi à partir de 2004, une subvention de l’Etat à hauteur de 300 millions par an a été consacrée à l’acquisition de l’insuline humaine.

Les citoyens souffrant de cette maladie qui ne cessent de gagner du terrain ne bénéficient pas d’une prise en charge efficace au niveau des structures périphériques du fait que la politique de décentralisation n’est pas totalement effective.

D’où la pertinence du recourt au téléphone mobile dans la prévention/sensibilisation contre la maladie.

Au niveau mondial il y a plus de téléphones portables en circulation que d’habitants sur la planète : environ 6 milliards de connexions mobiles en 2011 et 8 milliards attendus pour 2015. Cette explosion est surtout rapide dans les pays en développement, là où le téléphone fixe n’existe que très peu. Ainsi le taux de pénétration du téléphone mobile en Afrique atteint presque 70% en 2013 et devrait atteindre 85% en 2016.

Au Sénégal, ce taux est particulièrement élevé puisque 83% de la population Sénégalaise est déjà équipée d’un téléphone mobile. Par ailleurs, les opérateurs mobiles investissent beaucoup sur la couverture en réseau mobile afin de faciliter l’accès à internet pour la population. Il est donc intéressant de noter que plusieurs pays Africains ont déjà une couverture en réseau 3G importante et certains pays ont même déjà commencé à déployer le réseau 4G.

mDiabète vient donc apporter un plus dans la prise en charge en utilisant un secteur qui présente tellement d’opportunités pour l’amélioration des conditions de vie des patients .

L’ASSAD par ma voix salue et accompagne cette initiative qui propulse encore une fois de plus le Sénégal parmi les nations citées en exemple dans la lutte contre le diabète.

OUI, aujourd’hui l’espoir est permis grâce à la résolution 61/ 225 des Nations Unies sur le Diabète et la résolution 64/265 CONTRE LES MALADIES NON TRANSMISSIBLES, ce qui constitue une première.

Pour la première fois, les gouvernements ont admis la menace que représente une maladie non transmissible. C’est une victoire importante en matière de lutte contre le diabète alors que beaucoup n’y croyaient pas. Voilà qui va désormais insuffler une énergie et une autonomie nouvelle. Ainsi l’Association Sénégalaise de Soutien Aux Diabétiques est prête pour demeurer à vos cotés comme elle l’a toujours démontré pour travailler avec le gouvernement et rendre opérationnel le Programme National de Lutte contre le Diabète.

Le Président

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